La scolarisation - Les élèves aidés
 

Scolarisation des enfants


Rappelons que notre association a scolarisé en 2004 10 élèves à l'école A et 10 élèves à l'école B puis scolarisé 10 nouveaux enfants en 2007 à l'école A.

 

Sur les 20 premiers enfants scolarisés, 15 sont actuellement au CM2.
Un de nos objectifs pendant notre séjour cette année était de nous concerter avec les familles de ces enfants et avec leurs enseignants pour prévoir leur devenir scolaire.

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En arrivant au village, nous avons découvert qu'un collège d'enseignement général y avait été construit grâce à une ONG allemande, l'AZAO. Ce collège, qui a ouvert en cours d'année scolaire, l'an passé, accueille actuellement deux classes de sixième de 98 élèves chacune et une classe de 5ème de 68 élèves.

Nous avons compris tout de suite que cet événement faciliterait beaucoup la poursuite de la scolarité pour les élèves de notre programme. Plus besoin en effet d'envisager un éloignement de la famille, des frais d'hebergement suuplémentaires au coût de l'inscription, la recherche de structures hébergeantes puisqu'il n'y a pas d'internat au collège de Boromo...

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Nous avons rencontré les responsables de ce collège, nommés par l'Etat Burkinabé, le directeur et l'économe. Ils nous ont expliqué que l'Etat prend en charge les salaires des professeurs pour deux classes mais que ce sont les familles des inscrits qui financent les vacations des professeurs supplémentaires qu'il leur a fallu recruter pour enseigner dans la deuxième sixième ouverte en raison de l'engouement des familles du district pour ce nouveau collège. Le coût de l'inscription au collège pour un an et pour un élève varie de 15000 à 24OOO francs CFA suivant que l'élève dispose d'une bourse ou pas, ce qui est conditionné par l'obtention d'un examen.

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Cet intérêt pour l'école, nous avons eu maintes occasions de le constater :


Les effectifs des trois écoles primaires de Ouahabou ont augmenté de 60% en quatre ans. La plupart des classes se retrouvent actuellement avec des effectifs avoisinant les 100 élèves.


L'école enfantine, dont le bâtiment a été financé par l'Unicef, a ouvert ses portes pendant notre séjour et accueillait au bout d'une semaine plus de 70 élèves de 3 à 6 ans et envisageait d'en recevoir jusqu'à 100, alors qu'elle est payante elle aussi pour les familles (1000francs CFA par mois). Là encore, ce sont les familles qui assurent le salaire des quatre femmes qui y travaillent (après avoir reçu une formation de quelques jours...). L'Unicef n'a doté cette structure que de petits bancs de bois et de jeux de cour mais d'aucun matériel pédagogique, ce qui pose des problèmes aux encadrantes, on l'imagine sans peine.


Il existe enfin une structure de formation professionnelle qui permet aux jeunes de Ouahabou de se former à la couture et à la mécanique.


Lors de la réunion de l'association locale Sababougnouma, le dimanche 21février, nous avons rencontré les familles des élèves scolarisés grâce à notre programme. Ces familles nous ont confirmé qu'elles souhaitaient que leurs enfants aillent au collège avec notre aide.

 

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Nous avons également discuté des élèves qui en raison de leurs difficultés ont accumulé du retard et convenu qu'il fallait continuer à les accompagner.

La discussion a enfin abouti à la conclusion que notre association est perçue comme un partenaire important dans le domaine scolaire dans la mesure où nous avons répondu par le passé à des demandes d'investissement pour le mobilier des classes et d'équipement en fournitures scolaires pour l'ensemble des élèves. 
Ce que le village attend de notre association, c'est que nous continuions à répondre favorablement à de nouvelles demandes de ce type.

 


Pendant notre séjour, nous avons enregistré ces demandes :

De la part des parents d'élèves de l'école B : 20 tables-bancs, de manière à ce que tous les élèves soient assis et puissent écrire en classe.

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De la part des responsables du collège : un matériel de reprographie afin de pouvoir imprimer sur place les documents obligatoires du contrôle continu, de manière à diminuer le coût de fonctionnement du collège (imprimés à 20km, ces documents coûtent une petite fortune)

De la part des directeurs d'école : des ordinateurs facilitant leur travail administratif.

De la part des éducatrices des jeunes enfants de l'école enfantine : du matériel pédagogique permettant à tous les enfants de manipuler pour apprendre. Pendant la dernière semaine de notre séjour, nous avons conçu des affiches pédagogiques pour la classe en utilisant de la cartoline que nous sommes allées acheter à Boromo et le reste de la peinture du carnaval, réalisant ainsi un abécédaire adapté au vocabulaire et aux objets de la vie quotidienne au Burkina et les premières constellations numériques. Mais ce n'était qu'un début...

Lors de notre CA de mars, dès notre retour, nous avons voté le financement des tables-bancs et fait transférer l'argent de notre compte en France au compte de Sababougnouma à Bobo. Début Avril, nous avons reçu un message d'Issa Traoré, le président de Sababougnouma, nous confirmant la réception de l'argent et le rendez-vous avec les artisans, ferronnier et menuisier, du village pour mettre en route la construction de ce mobilier.

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Date de création : 08/04/2009 @ 18:28
Dernière modification : 26/05/2010 @ 14:46
Catégorie : La scolarisation
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